Un peu de shopping. ♦ Saige

**Lya E. Avery**

Saige&Lya

un peu de shopping.

Un nouveau jour se lève sur Amsterdam. Ma vie est plus ou moins belle, je suis plus ou moins heureuse. Aujourd'hui, c'est un nouveau jour de repos pour moi après de nombreux jours en travaillant. Mon programme de la journée était simple, j'allais au centre commercial faire du shopping avec mon amie Saige. Je l'avais rencontré quelques mois auparavant, elle était venue ici avec son mari, dont je ne connaissais pas le prénom. Je m'entendais bien avec elle, on rigolait bien ensemble, ce qui était apparemment rare pour elle avec d'autres personnes …

Je me levais donc, sans grande rapidité, je n'aimais pas me presser lorsque je savais que je ne travaillais pas. Je pris un bon petit déjeuner et j'étais ensuite partie me doucher et faire mon train-train coiffure et maquillage ensuite. Après m'être habiller, je me calais dans mon canapé. Je repensais à quelques souvenirs du passé, comme à mon habitude, comme si j'aimais me faire souffrir... J'avais pris un album photo de famille, que je regardais, avec ma maman, qui me manquait énormément, et mon père aussi... Je nous revoyais avec mon frère et ma petite sœur. Ils me manquaient. Mon frère, mon père et ma sœur me manquaient. Ils avaient tous leur vie, et je n'étais pas présente. Je songais à aller passer quelques temps avec eux, histoire de retrouver un peu ma famille...

Passons, le point de rendez-vous était donné devant le centre commercial aux alentours de 14h. Je mangeais donc une petite salade pour le midi, et je partais rejoindre Saige. Je me garais dans le parking du centre commercial, il n'y avait pas grand monde et bien heureusement, même si c'était assez étonnant pour ce mois de décembre. Je déteste la foule, ça me donne le bourdon. Je descends de ma voiture et je me dirige vers l'entrée. Saige n'était pas encore arrivée, alors j'attendais sagement.

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« who needs love when theires a thing called shopping. »

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Un cookies, un deuxième cookie, un troisième cookie. Saige ne parvenait même plus à se restreindre, son envie du moment ? Des cookies tout chocolat, croustillant à l’extérieur et moelleux à souhait à l'intérieur. Elle aimait tellement cela qu'elle en avait préparée pour au moins une dizaine de personnes, soit entre cinq et six fournées. Elle s'empara à nouveau d'un cookie, le convoitant, celui-ci la supplier de le laisser tranquille, qu'il n'ait pas à subir le même sort que ses confrères, hors l'enfant qu'elle attendait semblait avoir le même point de vue que ça maman. « A cette allure, tu vas finir obèse. » Avait-il dit presque sur un ton méprisant, depuis qu'elle lui avait annoncé sa grossesse les choses avaient quelques peu changés, en réalité pas vraiment, le fait est qu'il ne cessait de lui faire des reproches du fait de ne pas l'avoir mis au courant directement dans un premier temps, d'avoir omis de prendre la pilule et cela bien qu'il ne s'agisse que d'un jour et pour couronner le tout d'avoir refusé d'avorter et donc de vouloir garder le bébé. Elle haussa les épaules, posa sa main sur son ventre et murmura à sa petite fille qui ne tarderait presque plus maintenant. « Ne l'écoute pas, on est plutôt bien dans la balance. » Elle croqua dans le cookie qu'elle venait de prendre, posa ses yeux sur son mari qui s'apprêtait à sortir faire son jogging quotidien. Chaque fois qu'il s'y rendait elle le détestait car elle-même faisait du footing chaque matin, mais son gynécologue avait été très clair là-dessus. « Dis tu nous apporterais une pizza pour ce soir ? Flemme de cuisiner... » Bien quoi ? Ce n'était pas parce qu'il était en colère contre elle qu'elle devait se taire pour autant et puis il n'avait pas vraiment le choix, c'était une pizza, ou elle le rendrait dingue le soir-même. Aidan était sortit sans lui dire mot, il lui en voulait, elle pouvait le comprendre, mais lui devait faire un effort, ce n'est pas comme si l'avortement n'était rien, et puis il connaissait exactement les raisons pour lesquels elle souhaitait garder ce bébé.

Saige se leva, laissant de côté ses cookies à son plus grand regret, oui en manger d'autres devant un bon petit feuilleton ne l'aurait pas dérangée, mais elle avait à faire, ayant prévu une petite virée shopping avec son amie Lya, une fille qu'elle avait rencontrée dès son arrivée à Amsterdam et auquel elle s'était rapidement attachée ce qui clairement était plutôt peu courant chez Saige, en effet, elle a très peu d'amis et s'en porte plutôt bien malgré tout, mais c'est dans sa nature, faire ami-ami avec les autres n'était pas une de ses spécialités et au pire elle s'y prenait mal donc bon... Elle se prépara tranquillement optant pour une tenue assez simple et sobre, tout ces autres vêtements ne lui allaient pratiquement plus ce qui clairement la déprimait quelques peu, c'est pourquoi elle avait fait appel à Lya pour cette petite virée shopping, et puis elle avait également une petite nouvelle à lui annoncer. Elle prit sa voiture, se rendit au parking du centre commercial et s’avança vers l'entrée, point de rendez-vous qu'elles s'étaient donné. Elle jeta un petit coup d’œil au loin et l'aperçu, un petit sourire se dessina sur ses lèvres, étrangement Lya était une des rares personne avec qui elle pouvait se montrer "normal", ou tout du moins comme une personne normal et sympathique agirait. « Hey, j'espère que je n'ai pas été trop longue. Merci d'être venue, j'espère que tu es prête à faire chauffer ta carte, hein ? » Elle laissa échapper un rire après lui avoir fait la bise. « Alors comment tu vas ? Ça me fait plaisir de te voir en tout cas. » Heureusement pour elle le centre commercial n'était pas bondée, la dernière fois qu'elle s'y était rendu un monde fou y été certainement à la recherche de tout un tas de cadeaux à offrir à leur proche, chose que Saige n'avait pas encore fait, quoi que Noël n'était pas spécialement sa fête préférée, sans raison aucune.

**Lya E. Avery**

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un peu de shopping.

Les journées shopping entre filles, c'était sûrement l'un de mes programmes préférées. Disons que Saige était d'autant plus une bonne amie. Bien qu'au début j'avais du mal à cerner cette futur maman un peu folle-dingue tout comme moi. On s'était bien entendue et après un bout de temps, j'avais finis par cerner le personnage. Saige était une femme exemplaire, qui devait avoir du mérite, elle n'avait pas dû avoir beaucoup de chances dans la vie, cela se ressentait. Cette journée allait donc s'annoncer plutôt bonne, j'allais pouvoir profiter et souffler un peu, surtout que moi, les fringues c'était une deuxième passion.

Ces derniers temps, je m'étais rendue compte que je délaissais pas mal le garage. Pour quelle raison ? Simplement à cause de mon moral. Quand je n'allais pas bien, j'évitais de travailler, ça m'éviter de faire n'importe quoi sur les voitures et de faire baisser mon chiffre d'affaire qui d'ailleurs, ces derniers temps étaient en hausse. Je me demandais même si les habitants d'Amsterdam ne faisaient pas exprêt de casser leur voiture pour venir au garage de la belle Lya Avery. Je me faisais des films bien évidemment mais c'était parfois bon de rêver comme ça.

Passons, j'étais arrivée au centre commercial, où il n'y avait pas grand monde. j'attendais Saige sagement, je regardais un peu mon téléphone, je regardais les passants. Quelques garçons s'étaient tournés sur moi, et à vrai dire je m'en moquais pas mal. Un seul prénom résonnait dans ma tête ces derniers temps, enfin, depuis un bout de temps, mais d'autant plus depuis que les souvenirs du passé étaient revenus me hanter... Saige avait fini par arriver, je venais à peine d'arriver, je n'avais donc pas eu beaucoup de temps à attendre. Je souris en la voyant, elle était vraiment belle, elle me fit la bise et je lui dis avec le sourire.

« Ne t'en fais pas je viens d'arriver, et évidemment que je suis prête comme d'habitude ! Je vais bien oui, un peu de repos ça fait du bien. Et toi comment ça va ? La grossesse alors ? »

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Le après-midi shopping lui permettaient tout comme la préparations de pâtisseries ou de plats tout aussi gourmands les uns que les autres de relativiser, de se changer les idées. C'était un moyen pour elle de tout évacuer, d'éviter d'avoir une lourdeur sur le coeur. Le shopping n'était pas pour autant une addiction par rapport à la cuisine, mais elle n'avait rien contre pour autant et puis se faire plaisir est un droit, un droit que personne ne peut vous retirer enfin ça si vous avez les sous qui vont avec. En effet, la jeune femme détenait énormément d'argent, ayant touchée l'héritage de son père, puis son mari était presque aussi riche qu'elle, a vrai dire elle n'avait aucun soucis a se faire concernant cela. Hors, malheureusement la richesse ne fait pas tout, elle ne permet pas d'étaler du baume dans les cœurs aussi bien que deux êtres chers étant destinés l'un pour l'autre, hors cela n'était pas le cas de Saige. C'est pourquoi il lui arrivait de s'autoriser quelques petits caprices, de façon à combler le manque tout simplement et une femme enceinte est d'autant plus touchés les hormones y étant pour beaucoup.

Saige se tenait donc devant Lya, une jeune femme appréciable et paraissant aussi forte qu'elle. La mort prématurée de leurs mère les liés quelques peu. Lya lui fit comprendre qu'elle se sentait aussi prête qu'elle, oh oui, ces deux jeunes femmes comptaient faire des folies. « Ah, je suis ravie de te l'entendre dire. » Elle pouvait ressentir dans ces paroles qu'elle était une personne sincère, ce qui est de moins en moins courant aujourd'hui, certainement ce pourquoi sa liste de contact ne soit pas conséquente. Elle lui demanda par la suite comme elle allait et ce qu'il en était de sa grossesse. « Oh, et bien ça va, je me sens un peu fatiguée par moment mais mise à part ça tout se passe pour le mieux. Et le bébé se porte à merveille, faudrait que je te montre les échographie je suis sur que tu craquerais... en effet Saige avait conscience que Lya fondait littéralement pour les enfants et qu'elle donnerait tout pour avoir également sa propre petite famille rien qu'à elle. J'aimerais être à ta place et pouvoir choisir mes jours de repos, d'ailleurs ça doit être sympa d'être courtisée tous les cinq minutes, hein ? » Elle lui lançait un petit sourire qui en disait long, Lya était une femme charmante, ayant tout pour plaire il était bien évident que cette dernière devait être très convoitée par bon nombre de beaux mâles. Les deux jeunes femmes se mirent à marcher à mesure qu'elles discutaient.

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un peu de shopping.

Il est vrai que ces derniers temps, je n'avais pas trop eu l'occasion de sortir car j'avais beaucoup travaillé. Les habitants d'ici aimaient visiblement bien faire à Noël étant donné que j'avais eu beaucoup de visites pour des achats de voiture de mon garage. De ce que j'ai compris, il avait une très bonne réputation, sachant que c'est une femme sexy et qui bosse bien qui gère l'entreprise. J'étais assez contente de savoir que les gens étaient contents de moi et de mon travail, à vrai dire la mécanique était ma passion, depuis toujours. Je me souvenais encore quand mon frère et moi allions aider mon père à son garage, quand après l'école, je courrais directement le rejoindre pour travailler avec lui. Il m'avait donné toute sa confiance à l'époque, je savais déjà bien manier les objets, et je savais qu'il était fière de moi. Je l'ai toujours dit "plus tard, je serais mécanicienne, j'aurais mon propre garage et un jour, c'est moi qui réparera les voitures des stars". Bien que j'en suis toujours au stade d'avoir mon propre garage, ce qui me suffisait amplement pour le moment. J'espérais tout de même un jour être la mécanicienne de Beyoncé, ou bien Kanye West... J'avais encore un long chemin à parcourir avant d'arriver à ce but. Mais j'y croyais, j'ai toujours cru en moi et en me capacités alors pourquoi pas ? Le shopping, c'était ma deuxième passion. Oui, une passion de filles pour une fois. J'adorais ça, car ça me permettait de gaspiller de l'argent, et c'est aussi ce qui me montrer que j'avais réussi...

Saige était venue me rejoindre, après avoir vaguement dit que nous étions prêtes à faire des folies avec notre porte monnaie, je lui avais demandé comment se passer sa grossesse. Elle avait de la chance ... Un mari, bientôt un bébé. Elle avait la vie, que je rêvais d'avoir. Fonder une famille, c'est ce que toutes les femmes veulent. Mais je n'arrivais plus à aller vers les hommes comme avant, pour pouvoir tomber amoureuse à nouveau. Ce sont sûrement les maux du passé qui m'en empêche.

« Tant mieux si tout se passe bien alors et oui j'aimerais bien voir une échographie, ça me ferait plaisir. »

Saige me demandait ensuite si c'était "sympa" d'être courtiser par des garçons tous le temps. Je riais face à ce commentaire, qui était plus ou moins vrai. Il est vrai que les hommes venant au garage et tombant sur moi ont tendance à vouloir me draguer, puis ils comprennent vite que le passage n'est pas libre. Je ris toujours face aux réactions des messieurs lorsqu'ils voient qu'une jeune femme s'occupe de grosses voitures. Mais être cotoyer par des hommes, ce n'est pas toujours simple. On ne sait jamais lesquels sont sincères ou non.

« C'est agréable dans un sens car je me sens, attirante peut-être, mais de l'autre côté, je ne sais pas lequel est célibataire ou non, lequel est réellement sincère, lequel pourrait être le bon. Je me pose pas vraiment ces questions, mais ce n'est pas tous les jours aussi cool. »

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Cela faisait un petit moment que Saige affirmait que tout se passait pour le mieux dans le meilleur des monde, en arborant constamment toujours ce petit comportement euphorique certainement une des manières de s'auto-persuadée. S'il y a bien une chose sur laquelle elle n'aimait pas se confier, c'était bel et bien sa petite vie qu'elle partageait avec son mari. Elle restait généralement assez bref là-dessus, car contrairement à ce que les gens pouvaient penser, ils n'avaient rien d'un couple parfait, tout les opposés, même l'enfant qu'elle attendait n'était pas voulu au départ, quoi qu'il ne l'est toujours pas pour Aidan. Parfois elle se demandait ce qu'aurait été sa vie si elle ne s'était pas mariée, si elle n'avait pas rencontrée Aidan, si ses parents biologique étaient toujours envie et surtout si son frère ne l'avait pas abandonnée devant cette grande grille à l'orphelinat. Sa vie serait certainement belle, sa vie serait certainement remplie d'amour et donc aucune ombre au tableau. « Tant mieux si tout se passe bien alors et oui j'aimerais bien voir une échographie, ça me ferait plaisir. » A cette phrase la jeune femme sourie, une petite idée lui vint soudainement en tête, quoi qu'elle y avait déjà pensé à de nombreuses reprises, mais avec ce qu'il se passait chez elle, elle préférait attendre. Oui, apporter une amie chez soi alors que son homme se veut être extrêmement en colère ne lui plaisait guère, et elle ne voulait pas que cela se sache, car c'est là qu'elle avait échouée. « Tiens, et si tu venais dîner à la maison un de ces jours ? Ça me ferait très plaisir sincèrement et je n'arrête pas de vanter t'es qualités auprès de mon mari, je suis sûr qu'il va t'adorer également. » Cela faisait tellement longtemps qu'elle n'avait pas invitée quelqu'un à la maison, la dernière fois qu'elle l'avait fait une dispute avait éclaté avec Aidan et depuis ce jour, elle s'était promis de ne plus jamais inviter qui que ce soit. Depuis le temps était passé, puis ils avaient emménagé à Amsterdam, et Aidan était devenu un peu plus mature, c'est pourquoi elle pensa qu'il s'agirait d'une bonne idée. Elles entrèrent par la suite dans un des magasins de vêtement, là ou elle regarda si une chose pouvait lui plaire ou non. « C'est agréable dans un sens car je me sens, attirante peut-être, mais de l'autre côté, je ne sais pas lequel est célibataire ou non, lequel est réellement sincère, lequel pourrait être le bon. Je me pose pas vraiment ces questions, mais ce n'est pas tous les jours aussi cool. » Saige comprenait parfaitement ce que Lya voulait dire, elle était plus ou moins dans le même cas, mais cela avait tout de même diminué depuis que son petit ventre s'était doucement formé et étant donné que ses vêtements lui allaient de plus en plus serré, il n'était plus vraiment difficile de percevoir qu'il s'agissait d'une femme enceinte. Certains s'y risquaient toujours mais il suffisait qu'elle montre son alliance pour lui faire comprendre qu'il valait mieux pour lui de garder ses distances. « Oui, je comprends, c'est vrai qu'en y réfléchissant bien ça ne doit pas être sympa tous les jours, quoi qu'il en soit je te souhaite sincèrement de trouver celui qui te permettra d'être épanouie. » Elle venait de lui dire cela du plus profond de son coeur, Lya le méritait amplement. « Oh regarde cette robe, elle est juste magnifique, pour la période des fêtes ça serait juste parfait, mais je doute de pouvoir entrer là-dedans. » Elle laissa échapper un petit rire, et reposa finalement la robe là ou elle se trouvait.

**Lya E. Avery**

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un peu de shopping.

Ah l'amour ... C'était compliqué, et pour tous le monde. Je ne savais plus trop si je devais y croire ou non. J'avais été tellement déçue dans le passé, que je me disais finalement que ce n'était pas pour moi. Et pourtant, une partie de ma tête, et sûrement de mon coeur me dit que mon âme soeur, m'attend quelque part, et qu'un jour ou l'autre, l'amour finira par me tomber dessus. Et si c'était ça mon avenir ? Rester seule, avec mon garage - ou bien en étant mécanicienne de star - et puis ne pas avoir de famille ? Je ne savais pas trop si c'était de cette vie là que je voulais. Toutes les femmes, même les bimbos sans cerveau, rêvaient de fonder une famille, avoir un mari digne de ce nom, des enfants qui courent dans le jardin d'une grande maison, ou non, simplement qui jouent dans une chambre d'appartement. Je me serais toujours contentée de ce que j'avais, mes parents m'avaient élevés comme ça, et je comptais bien enseigner l'éducation que j'avais reçu, à mes futurs enfants, si évidemment j'en avais un jour. En y repensant, il est vrai que Saige, ne m'avait jamais vraiment parlé de son mari. Elle était vraiment discrète, mais elle savait tout de même me confier certaines choses. Après tout, c'était normal, nous nous connaissions depuis peu de temps, et il en fallait beaucoup plus pour qu'une confiance totale s'installe entre deux personnes, même si j'aimais déjà beaucoup Saige. Cela me ferait plaisir, de rencontrer son mari un jour, voir à quoi il ressemble, et je pourrais peut-être me dire à moi-même si il fera un bon père ou non. Enfin, Saige l'a choisi comme mari, c'est qu'il convient parfaitement. J'étais ravie de la proposition qui suivait. Saige m'invitait à dîner chez elle. Depuis le temps que j'attendais ça, passer une soirée tranquil, avec des personnes matures et adultes, sans pour autant faire la fête, je n'allais sûrement pas refuser. Cela allait être l'occasion de rencontrer le bien-aimé de mon ami, c'était peut-être l'une des causes de l'invitation.

« C'est avec plaisir que j'accepte cette invitation. Il est vrai que je n'ai jamais rencontré ton mari, et ça me faisait plaisir que tu lui parles de moi, et en bien en plus. Tu n'as qu'à me donner une date et je viendrais, ça serait aussi une occasion de me montrer des échographies du petit bout. »

Je ne comptais pas oublier le fait qu'elle devait me montrer les échos du bébé. Cela me tenait à coeur à vrai dire, la seule amie que j'ai connu et vu enceinte, c'est Hazel, et je doutais qu'elle tomberait enceinte dans les prochains à temps à venir, et j'adorais voir des petites images fantastiques de ce qui pousser à l'intérieur d'un ventre. La technologie avait tout de même fait des miracles. Je rêvais de pouvoir moi aussi, faire des échographies pour voir mon futur bébé... Ce n'était pas demain la veille, mais c'était toujours bon de rêver, même à 27 ans. Nous avions commencé à marcher afin de commencer notre shopping. Après tout, c'était la principale raison de notre rendez-vous, dépenser de l'argent, alors il fallait bien commencer. Nous étions rentrées dans un magasin de fringues, que j'adorais d'ailleurs. Nous commencions à regarder quelques articles, tout en discutant, comme deux vraies femmes. Je lui avais répondu lorsqu'elle m'avait dit que cela devait être bien de se faire côtoyer par des hommes, tous le temps. Après lui avoir donner mon avis, elle me dit que c'était peut-être parfois lourd. Je souriais en faisant un hochement de la tête pour simplement lui dire oui. Je n'aimais pas trop parler des hommes, qui pouvaient me tourner autour, ça me mettait mal à l'aise, allez savoir pourquoi ... Saige me montrait ensuite une robe qui était magnifique, et son commentaire me fit rire.

« Prends la plus grande taille, je suis sûre qu'elle t'irait à merveille, elle est superbe. »

Je regardais à mon tour certains articles qui pourraient me plaire et je tombais moi aussi sur une robe qui me fit plonger dans mes pensées. Lors d'une fête de fin d'année, avant que ma mère ne meurt, j'avais une robe, semblable à celle-ci. J'étais avec Aidan, mon premier amour ce soir-là, et je dois avouer que cette nuit là, j'avais réellement compris que je le voulais pour toujours. Il m'avait offert un collier, que j'avais jeté dans la mer, suite à notre rupture. Je souris alors, en étant plongé dans mes souvenirs, et j'étais revenue à mes esprits. Je reposais la robe, qui m'avait fait rappeler de merveilleux souvenirs.

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Inviter une amie chez elle était certainement très risqué, avec Aidan dans les parages tout pouvait finir très mal, et c'est une chose que Saige ne supportait pas. Mais pour une fois depuis bien deux ans elle s'était dit que cela pourrait être sympa de conviée Lya à dîner auprès d'eux. Puis la connaissant, elle était persuadée qu'Aidan l'apprécierais, au pire il n'avait pas le choix, c'était ça ou il regretterait certainement. En effet, elle comprenait qu'il lui fasse la tête constamment vis-à-vis de son "mensonge", du fait de lui avoir caché sa grossesse durant deux mois environ. Saige l'aurait elle-même mal pris si les rôles avaient été inversés, elle l'aurait même très très mal pris, mais il se devait de faire un effort, car Saige se retrouvait seule à Amsterdam, ou tout du moins loin de sa famille, sa famille adoptive certes, mais sa famille qu'elle avait néanmoins appris à apprécier au fil du temps. Puis, bien que la fête de Noël n'était pas spécialement son fort ou tout du moins sa fête préféré, tout bonnement parce que cette fête-ci n'était plus la même depuis qu'elle n'avait plus de famille ou tout du moins sa famille biologique, et voir les autres fêter ça près de leurs proches lui avait souvent arraché le cœur. En entendant la réponse de Lya, Saige fut ravie, un sourire s'était dessinée sur ses lèvre et puis c'était aussi une façon de faire montrer ses talents de cuisinière, oh oui, cuisiner elle adorait ça !
« Oh, génial, ça me fait vraiment plaisir sache-le. Bien si tu n'as rien de prévu pour Noël, ça serait avec joie que nous t'accueillerons. Et oui bien entendu, ça sera une bonne occasion pour te faire montrer mes échographies. »
Elles étaient ensuite toute deux entrer dans un magasin de vêtement tout en discutant tranquillement. Saige était à la recherche de quelques petite robe de soirée pour les fêtes ou pour de simples occasions comme tout un tas d'autres vêtement. En effet, son ventre n'avait cessé de grossir, et le pire dans tout ça c'est qu'elle n'était qu'au quatrième mois, mais ses vêtements ne lui rentraient plus ou alors se voulaient beaucoup trop serrés, ce qui avait par ailleurs légèrement donné un petit coup de massue à son moral. Saige avait flashé sur une robe assez logue et de couleur crème, qu'elle reposa aussitôt après s'être rappelée ses petites rondeurs, elle fit remarquer à Lya qu'elle ne pourrait certainement pas entrer là-dedans ce qui la fit rire et Saige également pas la suite. Lya en tant que bonne conseillère venait de lui suggérer une taille au-dessus, Saige hésita un petit instant, une aussi belle robe aurait certainement été mieux porté par une personne ayant une jolie silhouette. Tant pis, elle testerait, elle chercha la taille au dessus et s'en empara, elle était bien trop belle pour la laisser à une autre personne et puis tant pis si elle ne lui irait pas. « Je la prends, on verra bien ce que ça donnera. » Elle aperçu Lya fixer une magnifique robe, elle aussi de soirée, une robe qui irait parfaitement à cette dernière. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres et elle ne put s'empêcher de lui faire savoir que celle-ci lui irait à merveille, qu'elle la verrait tellement bien dedans après que cette dernière l'ait reposée sans que Saige ne comprenne vraiment pourquoi. « Tu devrais la prendre, on ne laisse pas une robe de ce genre-là derrière soi, et elle t'irait tellement bien. » Saige prit quelques vêtements par-ci, par-là, le problème avec elle c'est qu'il était difficile de la stopper d'autant plus que beaucoup de ses vêtements n'étaient jamais portés.

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un peu de shopping.

J'admirais Saige, elle avait beaucoup de chance. La grossesse lui allait à merveille, elle avait un homme, bientôt un bébé, un travail, elle avait tout ce qu'il lui fallait. Elle était merveilleuse comme femme, et je l'appréciais beaucoup - non - je l'aimais beaucoup. Elle m'avait invité chez elle, j'en étais très ravie, je n'avais pas eu l'occasion de rencontrer son mari. Et depuis mon arrivé à Amsterdam, étant devenu méfiante avec les gens, je n'avais pas vraiment eu d'occasions d'être inviter, à part par Hazel ma seule meilleure amie ici. Et puis évidemment, les gros lourds que je croisais en sortant prendre un verre de temps en temps, ou bien les gros lourds qui venaient au garage. C'était une habitude à prendre, bien que cette habitude ne me plaisait pas forcément, je n'avais pas d'autres choix que de subir ça au quotidien, ou presque. Saige m'avait proposé de venir pour Noël. J'étais très contente, car j'allais sûrement passer les fêtes seules, n'ayant plus de famille ici, il allait être compliquer pour moi d'aller à Los Angeles rejoindre mes proches. Et à vrai dire, je déprimais depuis un moment à l'idée de passer les fêtes sans personne. Sa proposition tombait à merveille, et j'allais bien évidemment accepter.

« J'accepte avec joie de venir passer Noël avec vous. J'étais toute seule en plus, ça me permettra de rompre ma solitude, je n'aime pas passer les fêtes seules, ça tombe à pic. C'est donc avec plaisir que je me joints à vous. »

Nous discutions dans le magasin, et j'avais conseillé à Saige d'essayer la magnifique robe qu'elle avait vu. Je n'avais pas hâte d'être enceinte juste pour ça : les vêtements ! Et puis, on doit se sentir ballonner pour ne pas dire grosse et ça doit être particulièrement désagréable de ne pas être bien dans sa peau. Peut-être même qu'on ne se sent plus désirer par son homme et je pense que ça, ça doit être le pire des sentiments. Elle avait fini par chercher une taille plus grande et la prendre, j'étais contente et fière qu'elle m'ait écoutée. Je suis peut-être mécanicienne, mais surtout une femme très féminine avant tout, je me devais de rester femme et sexy même avec un travail qualifié "d'hommes". Je comptais bien aider à Saige à ne pas perdre confiance en elle malgré les kilos qu'elle prendrait les mois à venir. Etre enceinte, ça ne devait vraiment pas être simple, et j'allais l'aider tout au long de sa grossesse, c'était évident. Alors que j'avais vu cette robe, qui m'avait rappelé des souvenirs merveilleux, je l'avais ensuite reposé. Je ne voulais pas la prendre, je ne la mettrais sûrement jamais, voulant laisser les souffrances du passé derrière moi. Saige avait sûrement remarqué ma réaction, j'étais devenue pensive en la regardant, et pourtant, elle aussi m'avait conseillé de la prendre. Je tournais la tête pour lui sourire alors, et j'avais décidé de suivre son conseil. Je pris la robe à ma taille.

« Tu as raison, je ne vais pas me priver de la prendre. »

Nous continuons de marcher dans le magasin, j'avais attrapé moi aussi quelques vêtements, et après quelques minutes d'observation, Saige et moi partions en cabine d'essayage pour essayer nos vêtements. Je sentais que ce moment allait être particulièrement drôle, car j'adorais faire la mannequin devant les miroirs, et comique comme j'étais, je savais que Saige allait se moquer de moi. J'avais enfilé une robe, et j'étais sortie, attendant que mon amie sorte à son tour. Je prenais déjà la pose, et j'avais déjà envie de rire suite à ma débilité.

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Un peu de shopping. ♦ Saige

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